It's Gino fera la monte au Haras de Toury en 2023

Allemand de naissance, It’s Gino est désormais intimement lié à la France, pays où il a disputé sa dernière course et non des moindres puisqu’il avait conclu 3^e de l’Arc de Zarkava, et désormais pays où il fait la monte. Propriété d’une triplette composée de Michel Contignon, Claude-Yves Pelsy et Pascal Deshayes, le fils de Perugino a fait la monte dans l’est au Haras de Rosières aux Salines entre 2018 et 2020. L’année suivante, il débarque dans l’ouest pour rejoindre le Haras du Lion dans le cadre d’un échange avec Storm The Stars. Revenu dans l’est cette année, ce grand voyageur va découvrir en 2023 un nouveau coin de France, le centre-est.  

 

 

  It's Gino, un étalon qui transmet du modèle

 

 

En effet, It’s Gino fera la monte en 2023 pour une saison seulement du côté du Haras de Toury. Son animateur Bertrand de Soultrait nous en a appris plus sur la venue de l’étalon : « Cela fait plusieurs mois que nous sommes en contact avec les propriétaires d’It’s Gino. Il va arriver dans le centre-est, une région avec un très grand potentiel de juments d’obstacle. Les éleveurs locaux devraient apprécier le fait qu’il a déjà fait ses preuves au fil des années. De plus il a sailli plus de 100 juments sur les saisons 2018 et 2019, ainsi nous devrions voir beaucoup de ses produits en piste en 2023. Tout comme Triple Threat, It’s Gino va rester le temps d’une saison seulement, il ne faudra pas manquer cette opportunité ! »

 

 Bertrand et Hermine de Soultrait

 

 

Sur l’arrivée du sire au Haras de Toury, ses propriétaires nous indiquent : « Une grande satisfaction de faire bénéficier aux éleveurs du centre-est de cet étalon 3^e de l’Arc, qui malgré une production réduite a su transmettre ses qualités d’améliorateur, et dont le meilleur reste à venir. » It’s Gino soufflera en 2023 sa vingtième bougie, et sera proposé au tarif attractif de 2800€. Réputé comme transmettant beaucoup de modèle à ses produits, It’s Gino bénéficie du statut de père de gagnant de Groupe 1. Pour cause, l’un de ses fils Lalor s’est imposé dans le Novices’ Hurdle (Gr.1) lors du Festival d’Aintree pour l’entraînement du maître Paul Nicholls.