Fille de Triomphant: un amour doux et dur à cuire

La pensionnaire de Ronald Caget ne ménage pas ses efforts. Elle a ouvert son palmarès pour sa 8e sortie fin mai au Croisé-Laroche, offrant alors sa toute 1e victoire à son père Triomphant. 4e depuis à Compiègne, elle a recouru à 1 semaine d'intervalle pour gagner cette fois en terre parisienne. Elevée par Martial Grain dans la Seine-Maritime, elle dépasse désormais les 30.000 € de gains primes comprises.

Dolce Amor gagne sa 2e course pour sa déjà 10e sortie à 2 ans

Le retour de Triomphant

Dolce Amor a de qui tenir pour être aussi dure car ses parents comptent 155 sorties publiques à eux 2! Elle fait reparler de son père, Triomphant, un célèbre guerrier des quintés qui a fait une longue et riche carrière de 8 victoires chez Henri Van de Poële après débuté chez Fabre puis Rouget. Issu de Linamix et d'une fille directe de Northern Dancer, Triomphant a été installé étalon en 2005 et fait actuellement la monte au Haras de Clermont dans l'Orne chez Bruno Gaudet (membre du groupe "Cheval + élevage = France Sire !" sur Facebook). Il n'a pas sailli que des princesses. Seulement 12 produits dans la 1e génération née en 2006 dont 1 nommé Sun Chain a couru et pris 3 places à Auteuil déjà ce printemps, mais il vient de mourir. Pas de chance.

Dolce Amor, la 1e gagnante de son jeune père Triomphant

La mère a couru 23 fois à 2 ans!

Côté maternel, Dolce Amor bat tous les records du genre puisque sa mère Fleur de Mars a couru 23 fois à 2 ans! Elle a gagné 5 courses et 127.000 € lors de sa campagne initiale. Après avoir fait 7 entraîneurs, Fleur de Mars a fini à 4 ans chez Martial Grain avec un total de 7 victoires. Inusable, Fleur de Mars est née pour cela. Elevée par Roger Jésus dans l'Aisne, elle n'est autre que la soeur de Salut l'Acrobate et Salut Thomas (Adnaan), déjà des fameux 2 ans.

Les femelles issus d'étalons français toujours plus précoces que les mâles.

Avec une fille d'Orpen et une autre de Della Francesca, Dolce Amor est l'une des 3 femelles sur les 4 gagnants de 2 ans produits ce mardi 23 juin par les étalons français, à Maisons-Laffitte, Marseille-Borély et Newbury (Gb). Cette journée renforce la statistique développée récemment sur France Sire (lire l'article), qui démontre que depuis le début de l'année, les étalons faisant actuellement la monte en France ont fait parmi leurs gagnants beaucoup plus de femelles que de mâles.