Stéphane Pasquier : "on les a écrasés à Royal Ascot !"

23/06/2024 - Actualités
En selle sur Calandagan, Stéphane Pasquier s'est envolé dans les King Edward VII (Gr.2) et a offert son 1er succès à la France depuis 2009 lors du meeting de Royal Ascot. Présent à Lyon-Parilly, il revient sur l'émotion qu'un tel succès procure, mais aussi l'importance de l'enjeu.

 

Stéphane Pasquier a déjà gagné certaines des plus grandes courses de France et du monde, du haut de ses 46 ans. L'une des plus fines cravaches internationales, lauréat du Prix de l'Arc de Triomphe en 2006 avec Rail Link et toujours au sommet de sa profession, Stéphane Pasquier montait à Lyon-Parilly seulement 2 jours après l'une des victoires qui restera parmi les plus marquantes de sa carrière.

En effet, le jockey vedette s'est imposé lors du meeting de Royal Ascot, le must du must du gratin des courses de galop dans le monde, où s'allient ici l'histoire longue de l'Angleterre, la mère des courses, le prestige de la couronne royale, et prestige aussi énorme qu'immédiat que procure un succès ici devant une forêt de hauts de forme. Mieux que de s'imposer, Stéphane Pasquier a littéralement écrasé l'opposition en selle sur le hongre Calandagan dans les King Edward VII (Gr.2), surnommé le Derby d'Ascot pour 3 ans sur 2400 m, sous la casaque de l'Aga Khan, également son éleveur.

 

 

Entrainé par Francis-Henri Graffard, Calandagan fait renouer la France avec la victoire à Royal Ascot qui la fuyait depuis 2009 et le succès de Watch Me dans la Coronation Cup... justement sellée par le même entraineur. Sujet doué mais délicat au point que son entourage a dû le castrer à l'automne dernier, sacrifiant sa potentielle carrière d'étalon à ses futurs succès en compétition, il ne peut plus disputer les épreuves classiques comme le Jockey-Club ou les Derbies d'Epsom ou d'Irlande, malgré ses récents succès dans les Prix Noailles (Gr.3) et Hocquart (Gr.3). Mais son entraineur a pour nature de fouiner toutes les opportunités pour ses pensionnnaires, que ce soit au plus bas de gamme dans les maidens de province jusqu'à l'élite à l'internationale.

 


Stéphane Pasquier et Arnaud Poirier à Lyon-Parilly

 

Stéphane Pasquier avait déjà gagné à Royal Ascot, dans l'une des plus belles épreuves du meeting, les Prince of Wales's Stakes (Gr.1) en selle sur Manduro. Ce jour-là, il battait Dylan Thomas, lauréat 4 mois plus tard du Prix de l'Arc de Triomphe (Gr.1). Nous étions en 2007. 17 ans plus tard, celui qu'on surnomme "Paquito" a de nouveau croquer du rosbeef !

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