Tony Parker et Nicolas Batum achètent le Haras de Quétieville
Tony Parker et Nicolas Batum se lancent dans l'élevage en achetant le haras de Quétieville
L'arrivée de Tony Parker dans le monde des courses a été depuis le début d'année absolument tonitruante, tant par la communication mise en oeuvre au sein et en dehors de la filière, que par sa réussite en piste. Avec sa propre série sur Equidia, intitulée The Big Bet, et son nouveau rôle d'ambassadeur de la chaîne, il était vu partout, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il y avait des choses à raconter ! La "vraie" première saison de la casaque Infinity Nine Horses a été un succès, avec Best Sixteen d'abord, puis Afghany, et surtout Zelda et Mangoustine, deux pouliches gagnantes de black-type à Chantilly, qui seront l'an prochain de grands espoirs classiques. Quant à la première jument de Tony Parker, la bonne Best Win entraînée par Ludovic Gadbin, elle va devenir sa première poulinière... car on passe à l'élevage !
Le Manoir du Haras de Quétieville
Désireux de se lancer dans l'élevage en plus des courses, Tony Parker vient d'acquérir un lieu historique du pur-sang en Normandie, le Haras de Quétieville, qui abritait jusqu'à récemment encore l'élevage de Guido Sels. Auparavant, ce domaine en plein coeur du pays d'Auge avait accueillit l'élevage de Simone Del Duca, mais aussi le célèbre étalon Prince Bio. S'étendant sur 86 hectares, ce haras qui nécessite très peu de travaux à l'heure actuelle va pouvoir dès la mi-décembre accueillir des chevaux. Sa direction est confiée à Clément Troprès, déjà conseiller de Tony Parker et président délégué de Infinity Nine Horses, et le management à celui qui connaît les lieux mieux que personne, Olivier Foucher, qui a passé 6 ans à la tête de l'élevage de M. Sels entre 2014 et 2020.
Tony Parker et Clément Troprès aux ventes d'août ARQANA (aprh)
Tony Parker ne se lance pas seul dans l'aventure, puisqu'il a acheté le haras avec son ami Nicolas Batum, lui même basketteur international français jouant en NBA. Ayant de la famille à Lisieux, et le virus des courses, il trouve une belle opportunité dans cette association. Pour autant, Infinity Nine Horses ne va pas de suite investir dans des juments, même si Best Win sera la première poulinière, comme un symbole. Le Haras sera ouvert à la clientèle extérieure pour les prestations d'élevage ou le repos des chevaux à l'entraînement. Le développement de la jumenterie personnelle sera fait progressivement, tout en faisant du haras une véritable vitrine d' Infinity Nine Horses, capable d'attirer une nouvelle clientèle vers notre filière...Y a plus qu'à !