France Sire aime HORSEPOWER, vidéo sensation du Jockey Club anglais
Atteindre l'essentiel parait parfois tout simple ! Si certains se rappelle de l'extaordinaire séquence tournée par Canal + avec l'entrainement sur la plage de Jag de Bellouet en travelling, avant le Prix d'Amérique, du même style que celle faite par Alain Marie pour Général du Pommeau, ce genre d'image proposée ci-dessus n'a jamais été accomplie dans le monde du Pur-Sang, sauf peut-être au cinema pour les films l'Etalon Noir et Seabiscuit, mais pas avec la même sensibilité.
Il faut dire qu'au galop, pour des raisons pratiques facilement compréhensibles, ces images sont extrêmement difficiles à faire, faute de toute tout élément stable sur et autour de l'animal en mouvement à pleine vitesse. En l'occurrence, l'équipe a utilisé une caméra et un stabilisateur ultra puissant (et très cher !!!) mis sur un véhicule équipé spécialement d'une grue et a fait galoper un pur-sang particulièrement franc, droit, sympathique et rompu à tous les combats, sur une bande de gazon juste le long d'un chemin bien plat, en période sèche. Le résultat touche droit au but. Cela rappelle en cela la campagne précédente (voir ci-desous) sur l'obstacle, déjà très réussie par le Jockey-Club anglais (www.thejockeyclub.co.uk), mais à cette occasion avec ce plan unique, on se rapproche encore plus près de l'essence des courses.
Horse Power, le pouvoir d'un cheval (titre de la vidéo qui n'a pas besoin de commentaire !)
Pas de grand badaboum, de faux public marketing faisant semblant d'avoir des "sensations", et surtout d'images désastreuses de jockeys montant à cheval comme des crapauds sur une boite d'allumettes, comme seuls les publicitaires français parviennent à le faire alors qu'ils ont à disposition une myriade de professsionnels reconnus dans le monde. Là, en compagnie d'un vrai pilote, sobre, sportif, professionnel, on est avec le cheval, un seul cheval, un pur-sang, la seule et unique monture non motorisée, intelligente et mystérieuse, avec laquelle on peut passer en quelques instants d'un pas paisible à un galop effrené, grisant, avec ce son des sabots et de la respiration parfaitement cadencée, qui s'accélère, qui assourdit le cavalier et souvent l'abasourdit. Bref, les courses de chevaux. Ce pourquoi depuis des centaines d'années, des millions de personnes à travers le monde se passionnent, perdent leur vie mais gagne une vraie vie, dépensent des fortunes mais recoivent une plénitude incomparable. Ce pourquoi, quoi qu'en pense les intellectuels des chiffres, insensibles à la fuite des âmes tant du côté turfiste que propriétaire, on a toujours fait courir des chevaux et non pas des lapins. Les anglais ont aussi leur problème, évidemment cette complicité coupable avec les bookmakers qui les ruinent pourtant, un climat pourri (pour ça ils n'y peuvent pas grand chose...) mais ils savent remplir leurs hippodromes et les rangs des propriétaires malgré les clopinettes à gagner. C'est sans doute en partie grâce à ce type d'image, donc cette façon de voir les choses. Congratulations !
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